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Толстой Л.Н. - Полное собрание сочинений. Том 24

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Alors ils lui dirent: «Toi, qui es-tu?» Et J[ésus] dit: je suis ce que je vous dis, ce que je v[ou]s enseigne. — [J. VIII, 25,] 26.

Lorsque v[ou]s aurez élevé la conscience de l’homme vous connaîtrez ce que je suis vous saurez que je ne fais et ne dis que ce qui est la volonté du Père. [J. VIII,] 28.

Je ne suis pas seul puisque je fais la volonté du Père de tous. 29.

Si vous accomplissez ma doctrine, vous serez avec moi [J. VIII,] 31) et v[ou]s connaîtrez la vérité. Et la vérité v[ou]s rendra libres. Vous ne l’êtes pas, car v[ou]s êtes esclaves du mensonge, ce n’est que la conscience de sa dépendance du Père qui peut vous affranchir. [J. VIII, 32—34.]

Et les juifs dirent: «N’avons nous pas raison de dire que c’est un Samaritain et qu’il est possédé du démon?» J. VIII, 48.

Et J[ésus] dit: Je ne suis pas possédé du démon et je ne veux faire de mal et tuer personne, mai[s] vous vous appelez enfants d’Abraham et <cependant v[ou]s> êtes <esclaves du mensonge>. Vous voulez me faire mourir, moi qui ne v[ou]s ai dit que la vérité. J. VIII, 39, 40, 49.

Vous le faites parce que v[ou]s ne connaissez [pas] le Père véritable de tous les homme[s], vous servez votre père à vous, qui est le mensonge — le démon. [J. VIII, 44.]

Alors J[ésus] dit: Le mensonge ne donne pas la vie, il n’est que la vérité qui la donne. Je v[ou]s le dis: celui qui croit à ma doctrine, à l’esprit du Père qu’il possède en lui, aura la vie véritable. J. V, 24.

Et le tem[p]s est venu pour ceux qui ne connaissai[en]t pas le vrai et étaient comme des morts; [ils] entendront la voix du fils de Dieu qui est l’esprit de Dieu et que, l’ayant entendue, ils vivront de la vie véritable. [J. V,] 25.

Sondez les écritures, qui v[ou]s parle[nt] de la vie, elles ne disent que cela. [J. V,] 39. Vous ne me croyez pas parce que vous croyez à la tradition, à ce que vous vous dites entre vous et vous ne cherchez pas à entendre ce que v[ou]s dit à tous votre Père — l’Esprit [J. V,] 44. Mais le Père ne cesse jamais de parler à vos consciences. [J.] V, 17. En vérité je v[ou]s dis que le fils — l’esprit de Dieu dans l’homme — ne peut rien faire de lui-même et peut tout lorsqu’il fait ce que veut son Père. [J. V,] 19, 20.

Le Père ne condamne pas les hommes à la mort mais il leur donne la possibilité d’éviter la mort et d’avoir la vie [J. V, 21,] 22.

Car comme le Père a la vie en lui-même, il a donné aussi au fils, à l’esprit de l’homme, la vie en lui-même. [J. V,] 26.

Et il lui a donné la faculté de choisir entre la vie et la mort et de ressu[s]citer des morts. [J. V,] 27, 28.

<Dans cette vie un homme peut être mort et revenir à la vie rien qu’en cessant de croire au[x] choses du dehors pour conserver sa vie et en suivant la volonté du Père.>

L’homme qui cherche sa vie dans les choses du dehors et matérielles est un homme qui n’a pas la vie. Le même homme, dès qu’il connaît la source de la vie qui est l’esprit de son Père qu’il a en lui, revient à la vie et ressu[s]cite des morts. Celui qui veut conserver sa vie la perd. Matt. XVI, 25.

Et en parlant ainsi [2 неразобр.] J[ésus] s’approcha de la porte des brébis où il y avait un réservoir d’eau miraculeuse. Les gens s’imaginaient que lorsque l’eau se mettait en mouvement c’était un ange qui descendait du ciel et que celui qui se baignerait le premier après le mouvement de l’eau serait guéri de tous ses maux. Et J[ésus] aperçut un homme qui était couché près du réservoir et qui y venait depuis 38 ans et ne pouvait attraper le moment propice pour descendre dans le réservoir. Alors J[ésus] le montra aux Juifs et leur dit: Voilà l’exemple d’un mort qui est dans la vie et qui peut ressu[s]citer par l’esprit. Voyez, cet homme a la force de venir ici depuis 38 ans, il a la force de descendre vers le réservoir, mais il est comme un mort: il n’ a pas la vie même dans le sens ordinaire. Il perd sa vie parce qu’il est dans le mensonge et attend son salut du dehors et ne connaît pas la vérité de la force de l’esprit qui est en lui. S’il en a conscience il sera ressu[s]cité et il vivra. Et alors J[ésus] dit au malade: Ne crois pas au[x] miracles de la guérison qui te viendra du dehors. Ne te tromp[e] plus, lève-toi et emploie les forces que tu as à vivre mais pas à conserver ta vie. Et le malade crut à J[ésus], se leva et se sentit revivre. C’est ainsi que doivent ressusciter tous ceux qui croient que la vie dépend des choses du dehors et ne connaissent la véritable source de la vie qui est l’esprit de l’homme et soumis à la volonté du Père. [J. V, 2—14.]

Et J[ésus] dit: La manière dont les hommes disposent de la faculté de vivre qui leur est accordé[e] par leur Père e[s]t pareille à ceci:

Un propriétaire donne à ses serviteurs une partie de son trésor avec la condition que chacun d’eux travaille pour augmenter le trésor. Le propriétaire ne dirige pas ses serviteurs, mais les laisse faire chacun comme il l’entend. Les uns obéissent au maître et tra[vaillent] et augmentent le trésor, les autres l’enfouissent en terre sous prétexte de ne pas vouloir le perdre. Le Maître fait rendre compte aux serviteurs de ce qu’ils ont fait et il dit à ceux qui ont augmenté le trésor: Tu as fait ce que je voulais, participe à tout ce que je possède; mais à celui qui a enfoui le trésor et ne l’a point augmenté, il dit: «Tu n[e] l’appréciais pas, rends le donc à celui qui l’ap[p]récie et disparais. Je n’ai pas besoin de toi. Le trésor précieux du maître c’est le trésor de la vie — l’espr[it] émanant du Père. Quiconque rem[p]lit la volonté du Père se réunit au Père de la vie, celui qui remplit sa volonté personnelle, contraire à la volonté de Dieu, e[s]t dépouillé même de la part de l’esprit qu’il possédait. Luc. XIX, 11—27.

Chapitre VII

(DONNE NOUS LA NOURRITURE ESSENTIELLE DE LA VIE)

La vie n’est pas soutenu par la matière; mais par l’accomplissement de la volonté de Dieu.

<Et J[ésus] dit: celui qui voudra conserver sa vie matérielle perdra la vie véritable et celui qui sacrifiera sa vie person[n]elle à la vie véritable conservera la vie. Matt. XVI, 25.>

Les soucis de la vie matéri[e]lle sont inutiles, la vie et la mort temporelles ne dépendent pas de nous.

Le père donne la vie à tout.

Ne pensez donc pas à votre nourriture. Votre Père v[ou]s donnera ce dont vous avez besoin. Luc. XII, 22—31. Vendez ce que vous possédez et donnez-le aux autres. Ne gardez rien pour v[ou]s et n’ayez pas peur de périr. Le père v[ou]s donnera ce dont v[ou]s avez besoin. [Luc. XII,] 32. Un père donne toujours à ses enfan[t]s quand il[s] lui demandent ce dont ils ont besoin. Les hommes qui sont souvent méchants donnent à ceux qui demandent instam[m]ent. Comment pouvez v[ou]s douter de ce que votre père, qui est bon, v[ou]s priverait de la nourriture qui v[ou]s est indispensable. Ne craignez rien, soyez sûr que v[ou]s ne manquerez de rien. — Matt. VII, 9—11. L[uc.] XI, 11—13. Luc. XI, 5—8. Luc. XVIII, 5—8.

Voyez les animaux et les plantes. Le Père donne la vie à tous sans qu’il[s]s’en soucient. Luc. XII, 22—31.

L’homme qui emploie sa vie à conserver sa vie se prive de l’existence; l’homme qui abandonne sa vie à la volonté de Dieu ressu[s]cite à la vraie vie. [Luc. IX, 24.]

Voilà pour l’homme seul. Les hommes, réunis ensemble, sont sujet à la même loi. S’ils veulent conserver leur vie par la propriété, ils la perdent. Et s’ils cessent de la conserver ils y gagnent. Et pour montrer aux hommes que le soutien de leur vie ne dépend pas de ce que chacun a préparé et gardé pour soi, mais dépend de l’amour des hommes entre eux, J[ésus] profita de l’occasion à laquelle des mil[l]iers d’hommes, étant venus de loin, étaient réunis autour de lui dans un endroit désert, — voyant que plusieurs d’entre eux avaient apporté des provisions dans des corbeilles et sachant que ces gens lui obéiraient, J[ésus] dit à l’un de ses disciples: il faut donner de la nourriture à tous ces hommes. Le disciple lui dit: «Comment le faire, nous n’avons que 5 pains et il faudrait une quantité de pain pour nourrir cette multitude». Mais J[ésus] savait ce qu’il voulait faire. Il dit: que tout le monde s’asseye en rond, et il dit à ses dis[c]iples. Commencez par donner aux autres le pain que v[ou]s avez et dites que chacun fasse la même chose. Alors ceux qui avaient des provisions en proposère[nt] à ceux qui n’en avaient pas. Et tous se rassasièrent et il resta 12 corbeilles de provisions. — Alors J[ésus] dit: Vous voyez bien que v[ou]s avez été tous nourris pas par le pain matériel mais par l’esprit — le pain qui vient du ciel. Ne v[ou]s souciez donc pas du pain qui pourrit mais de celui qui ne pourrit pas et qui fait vivre le monde. Voilà le pain qui fait vivre l’homme de la vraie vie en le faisant participer à la vie de ses semblables. J. VI, 1—34.

L’homme pour vivre ne doit pas préparer des nourritur[es] à lui mais doit remplir la volonté de Père qui a voulu la vie de tous. Si chaque homme fait le bien aux autres, les autres lui feront le bien et il aura tout ce qu’il lui faut. J. IV, 31—34.

Parce que la loi de l’homme n’est pas d’être servi par les autes, mais de servir les autres et de donner sa vie pour le bien des autres. Matt. XX, 28, Marc X, 45.

Notre chair et notre sang ne sont que les moyens de servir les autres. Nous devons les sacrifier pour le bien des autres et pour avoir le bien véritable. La nourriture de la vie n’est pas la nourriture qui nourrit le corps, mais le corps même e[s]t la nourriture de la vie de l’esprit. Il doit être consommé comme la cire d’un cierge pour qu’il y ait la lumière de l’esprit qui est la vie véritable. J. VI, 48—71.

Et J[ésus] dit encore une fois:[18]

Chapitre VIII

(DONNE LA NOUS À TOUS DANS LE PRÉSENT)

La vie véritable n’es[t] pas la vie person[n]elle, mais la vie générale de tous les hommes du passé et du futur. Nous ne prenons part à cette vie qu’en agissant dans le présent.

КРАТКОЕ ИЗЛОЖЕНИЕ ЕВАНГЕЛИЯ

Евангелие есть откровение истинного блага Иисусом Христом (сыном Бога) ........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Глава IV

ЦАРСТВО БОГА («ДА ПРИИДЕТ ЦАРСТВИЕ ТВОЕ»)

Воля Бога — это жизнь и благо всех людей.

Иисус жалел людей, которые не знали истинного блага, и он учил ему народ. Матф. IX, 35, 36. Он говорил: счастливы не те, кто пресыщены, богаты, веселы и славны среди людей, но счастливы (нищие) бедные, счастливы смиренные, счастливы те, кто плачет, кто кроток, кто ищет истину, счастливы милосердные, чистые сердцем, счастливы миротворцы, счастливы изгнанные за правду, они счастливы даже, когда их обижают и преследуют. Радуйтесь, когда мир вас оскорбляет и гонит за правду: так же гнали и пророков. Но горе вам, пресыщенные, богатые, вам смеющимся и славным среди людей. Вы получили те блага, которые вы искали. Но вы знаете, что вас ожидают бедствия этого мира. Матф. V, 1—12. Луки VI, 20—23. Вы, бедные, смиренные, когда вы знаете, что ваше счастье в бедности и смирении, — ничто не может его нарушить. Если вы не чувствуете счастья в бедности, вы как соль, потерявшая свою силу. Матф. V, 13. Вы должны учить мир тому, что счастье в бедности и смирении, если вы не чувствуете себя счастливыми, вы как свеча закрытая. Она бесполезна, никого не освещая. Светите миру, чтобы мир, видя ваше счастье, прославлял вашего отца, который на небесах, за то, что он дал счастье всем. Матф. V, 15, 16.

Мое дело не в том, чтобы разрушить единственный и вечный закон людей, но научить вас средствам его исполнить. Единственный и вечный закон существовал всегда и будет существовать всегда. Но нужно, чтобы он был исполнен. Матф. V, 17, 18.

И вот, чтобы исполнить закон, я даю вам, вместо сотен заповедей православных, несколько заповедей. Только тот, кто исполнит заповеди и кто своею жизнью научит им других, войдет в царство Бога. Потому что вы должны научать этим заповедям не как православные — словами; но вы должны учить им вашими делами. Матф. V, 19, 20.

Первая заповедь: По прежнему закону вам было сказано: не убивай. Новая заповедь говорит: не только не убивай, [но] не делай зла своему ближнему, кто бы он ни был. [Матф.] V, 21, 22. Если кто-нибудь имеет что против тебя и ты это знаешь, найди того, кто тебя в чем-либо укоряет, и помирись с ним. Если ты хочешь молиться Богу, знай, что никакая молитва не может быть услышана Богом, пока существует хоть один человек, который сердит на тебя. Старайся потушить недоброжелательство вначале, чтобы не встало разъединение между тобой и людьми и не вовлекло тебя в самое большое зло в мире — в ненависть между людьми. [Матф. V,] 21—27.

Вторая заповедь: По прежнему закону вам было сказано: не прелюбодействуй. Новая заповедь говорит: женщина не есть предмет сладострастия. Не смотри на женщину с мыслью о плотской любви. Избегай всего того, что могло бы возбудить сладострастие. Матф. V, 27—31. Воля Бога, единственный и вечный закон людей, в том, чтобы люди жили парами, как голуби. Супруги не должны оставлять друг друга ни под каким предлогом. Матф. XIX, 7—9. Если мужчина оставляет свою жену или жена своего мужа, они должны оставаться целомудренными. Матф. XIX, 10—12. Оставление своего мужа или своей жены есть причина всякого распутства среди людей. Жена, оставленная мужем, ищет другого. И тот, кто берет оставленную жену, оставляет ту, которую имел, и так распространяется зло. Люди живут парами, избегают всего, что возбуждает сладострастие и не расходятся иначе, как для того, чтобы остаться чистыми. Вот вторая заповедь.

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