Vera Rudinskaya - Betscu
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Betchu
Vera Rudinskaya
Traduit par Vasyova M.
Il était une fois une petite fille Betchu. Ainsi, elle a été nommée
affectueusement par les grand-parents dans le campement. Elle a fut un
enfant unique dans ce petit campement. Toutes les personnes âgées
l'aimèrent bien, la caressèrent, bénissèrent, chacun à sa manière
souhaitèrent du bonheur.
C'était un saint étonnant, cette fillette ronde, souriante, toujours
babillant quelque chose en sa langue maternelle. Les vieillards lui
donnainèrent toutes sortes de douceurs de toundra. Et elle-même était
comme une boule – grasse comme une caille,vive, bavarde.
Les jours passèrent, Betchu grandissait, la grand-mère ne pouvait pas
cesser de repaître ses yeux sur elle – telle elle était bien calme et assez
sage.
La grand-mère fut ravie de caractère de petite-fille – la fille grandit
gentille et soigneuse.
Les soirées, ensemble, elles attendèrent le grand-père de la pêche,
parfois Betchu partit avec papi pour l'aider. Avec la grand-mère les
longues soirées d'hiver, elles jouèrent aux jeux dolgans. Ensuite,
ensemble, à la Fête des Rois on a mis des croix sur les fenêtres de la
poutre. La grand-mère pria silencieusement devant les icônes dans le
coin, et Betchu fut couchée dans un lit chaud et la regarda, essayant de
comprendre de quoi la grand-mère prie.
Un jour, elle regarda par la fenêtre de la poutre, comment on
raccorde les cerfs dans le campement, et elle a chuté, s'ayant remporté la
marque sur la joue gauche, une froissure en forme d'une fossette est resté
là. Mais ça n'as pas fait mal, et en général elle pleura rarement. Personne
n'a vu que Betchu fit des caprices, pleura, demanda quelque chose. Elle
grandit soi-même tranquillement et discrètement, comme un champignon
dans la toundra.
C'était merveilleux, la toundra. On pourrait s'échapper derrière du
lac lointain et s'allonger là dans la mousse chaude et rêver de quelque
chose d'intéressant et mystérieux. En fait, elle aima à rêver: qu'elle aille
n'importe où de campement et s'allonga soi-même, regarda dans le ciel et
imagina le monde inconnu à l'autre côté, d'autres personnes, de pays
différents.
Sur le monticule
Une fois la petite Betchu joua près de la peste. Grand-mère écouta
comme sa petite-fille babille joyeusement, et se réjouit de son bonne
humeur, ce qu'elle trouva toujours quelque chose à faire.
Et Betchu a été occupé par choses sérieuses, elle était pour glisser
sur le monticule.
Et ce fut capricieux, ce monticule. La petite fille glissa sur elle sur
les peaux de cerf, le monticule la renversa souvent, et elle ne pouvait se
laisser glisser en bas. Betchu se fâcha de monticule, en pensant que c'est
lui qui l'empêche glisser aussi vite qu'elle voulait.
Maintenant elle nettoya son peau de cerf pour se glisser sans aucuns
encombres et grongonna mentalement sur le monticule. Et la montagne
fut longue et penchante, donc s'en glisser fut un grand plaisir.
Tous les enfants dans le campement aimèrent glisser sur ce
monticule, en particulier les gamins. Juste la petite Betchu tomba tout le
temps, c'est pourquoi elle se fâcha de monticule. La petite fille ne
comprenait pas que la raison est en elle: c'est elle-même qui ne sait pas
s'asseoir exactement sur la peau et puis tombe.
Mais aujourd'hui, Betchu courut avec plaisir sur le monticule, lui
sourit et dit tout à coup: «Bonjour, monticule, je suis venue faire un tour.»
Elle est montée courageusement au sommet, s'assit sur le peau de
cerf et s'est laissée glisser en bas joyeusement, elle ria à haute voix et a
remercia le monticule pour cette joie. Grand-mère l'a toujours enseigné de
remercier pour tout.
Depuis, ils sont devenus amis: Betchu et monticule capricieux. La
fille glissa de monticule déjà sans crainte et en riant, disait: «Merci,
monticulette!».
«Oh, que tu es fabulatrice!» – grand-mère lui dit, quand elle raconta
de sa victoire sur le monticule et elles riaient bien sur quelque chose de
compréhensible pour eux deux.
Bébé
Un jour le père ramena un chiot pour Betchu. Un petit chiot noir a
bientôt grandi en petit toutou. Betchu l'a appela Bébé, parce que d'abord
ce fut un tout petit morceau noir. La fille le garda toujours avec elle,
quand se mettait au lit, alors le Bébé grandit avec elle. Ils ont connu
ensemble beaucoup d'aventures joyeuses.
Bébé suivit Betchu partout.
Et maintenant, ils sont allés sur le lac à voir des canards et des oies.
Il fut déjà le coeur de l'été, et dans la toundra une équipe des oiseaux
fesait du bruit en pleine force. Les oiseaux sont arrivés des pays chauds et
maintenant apprécièrent la pureté de l'eau des lacs et tordèrent les nids
aux bords.
La fille fut couchée sur la mousse douce et regarda, comme les
oiseaux construisent des nids. Certains recherchèrent très diligemment la
mousse, l'herbe, tandis que les autres organisèrent leur logement
directement sur la plage. Fut un incroyable silence, qui ne soit que dans la
toundra, seulement les oiseaux gazouillèrent, à l'écart parfois
s'entendèrent les cris des gens.
Betchu et Bébé s'installèrent sur le littoral et commencèrent à
surveiller les oies. Celles-ci nagèrent ayant l'air de mouche de coche dans
le miroir du lac, en recherche de la nourriture. Les canards nagèrent
également ici, mais ils furent plus silencieux et plongèrent en silence.
Bébé coucha à côté d'une petite patronne et aussi, presque sans
respirer, observa les oiseaux. Bien sûr, il n'était pas contre de se régaler,
mais il savait que ce fut impossible.
Ainsi ils s'allongèrent paisiblement et tranquillement, comme si
tout à coup le fracas des coups de feu s'est entendu. Bébé s'est mis en
garde instantanément. Il regarda la patronne. Mais Betchu contempla
paisiblement les oiseaux. Le chien également calma et s'étendit près de
ses pieds. Mais bientôt il y eut des nouveaux coups de feu, et maintenant,
la petite fille leva la tête. Grand-père lui disait que, quand on entend des
coups de feu, il faut s'allonger sur l'herbe et ne pas bouger. Quelque part à
proximité la chasse se produisait, probablement, sur les cerfs sauvages.
Betchu n'avait pas peur des coups, de temps en temps, le grand-père
l'emmenait à la chasse.
Mais tout à coup les cerfs se sont apparu sur le lac, en avant se
répandit le chef aux cornes blanches, derrière lui tout un troupeau. La
petite fille se précipita à l'eau, le chien n'arrivait pas à suivre. Les cerfs se
sont passés tout près d'eux. Bébé aboyait terriblement sur eux, protégeant
sa petite patronne. Les chasseurs se sont apparus aussi soudainement, et
l'un d'eux a crié fort pour que la fillette se couche dans l'herbe. Betchu est
tombé, et le Bébé immédiatement se coucha sur elle, comme couvrant
contre les balles occasionnelles. Ainsi ils s'allongeaient afin les coups de
feu ne sont pas cessé.
Puis quand elle a raconté à sa grand-mère, comme le petit Bébé la
protegeait, elle lança pour chien un gros morceau de viande en
reconnaissance.
C'était un chien merveilleux. Le matin, elle raccordait les cerfs à la
peste, pour que le grand-père les numérote, et le soir ils rassemblaient le
troupeau ensemble, courant lors de la toundra. Mais il réussit de jouer
avec Betchu et l'accompagna partout. Quand le temps est venu d'aller à
l'école, Betchu l'a pris avec elle dans le village. Bébé a vécu avec eux 12
ans, puis s'en alla dans la toundra et disparut.
Betchu se déprimait longtemps de son fidèle ami, mais ensuite le
nouveau chien est apparu, on l'a appelé Petit ami. Depuis, elle avait
beaucoup de chiens, mais aucun d'eux ne s'appelait plus Bébé.
Les étoiles
Betchu avec sa grand-mère ont soupé et sortis à rencontrer le grand-
père. Fut le silence extraordinaire, seulement parfois la neige cailleuse
croquait. En silence, elles se tenaient près de la poutre à l'écoute des sons.
Le calme étonnant régnait autour.
Soudain la fillette regarda le ciel et, surprise, ferma les yeux. Tout le
ciel était parsemée d'étoiles brillantes, et l'aurore boréale dansait. Betchu
debout, la bouche ouverte, observait ce spectacle. C'était la première fois
qu'elle a vu tel ciel, et son enthousiasme ne manquait pas. Elle cria à
grand-mère: «Regarde, les petites étoiles se sont venues à se promener».
Le ciel était tout proche, et l'aurore boréale brillait plus vif que des
étoiles. Il semblait, qu'il remplit tout l'espace par ses feux colorées. La
petite fille s'approcha de Bébé, le chien a soulevé la gueule vers le ciel, et
tous les deux se sont restés figés, stupéfiés.
Il parait que les étoiles et l'aurore boréale ont organisé une
compétition, qui est le plus beau. Betchu a remarqué que certaines
starlettes tombent et disparaissent rapidement dans l'obscurité. Elle a dit à
grand-mère, que ces étoiles se cachent des aurores boréales, afin de ne
pas se battre. Grand-mère ne répondit rien, elle n'a que sourit pour la
fantaisie de petite-fille.
Elles sont restées debout longtemps, en admirant la vision
inhabituelle. Eh bien, voici le troupeau de cerfs, enfin, suivi de grand-
père qui s'est approché d'eux. Il a également jeté un coup d'oeil sur le ciel,
sourit et dit que si les étoiles brillent si vif, demain il fera très froid.
Ce soir la fille ne pouvait pas s'endormir depuis longtemps. Elle
était couchée sous la couette de renard polaire, se souvenait des étoiles et
en pensait comme des créatures vivantes. Ainsi, tous les soirs, avant de se
coucher Betchu sortit sur la rue et regarda, comment ça se passe chez les
étoiles, si tout est bien et l'aurore boréale terrible ne les offense pas. En
partant, elle agita les bras au ciel et le chien regardait avec surprise sa
petite maîtresse.
Grand-mère aimée
Le soir Betchu avec sa grand-mère étaient assises près du feu et
parlaient, en attendant le grand-père. La fillette écoutait attentivement ce
que la grand-mère racontait, mais tout de même l'examinait en sous-main.
Elle se réjouissait qu'elle ne change pas, la grand-mère. Le même visage
mignon et doux, le même sourire joyeux et la voix calme.
La fille voulait que la grand-mère reste toujours comme ça.
Du coup, elle lui demanda:
– Grand-mère, tu seras toujours la seule et même?
Elle a été surprise par la question de la petite-fille et lui répondit:
– Oui, toujours.
La fille s'est réjouie:
– Toujours la seule et mêmette!
Les deux se sont mis à rire bruyamment de son mot nouveau.
Le vent hurlait en dehors, ils fument un peu inquietes, ça fesait
longtemps qu'on n'a pas eu des troupeaux de cerfs. Ce fut de sorte que la
nuit polaire en dehors se moquait de leur consternation. Lui, elle savait
que les cerfs sont déjà proches. Les étoiles brillantes regardaient dans leur
fenêtre, et elles se sont calmés. Une telle nuit dans la toundra on voit tout
aux nombreux kilomètres.
Voilà la neige cailleuse qui a commençé à craquer sous les sabots de
cerf, ils reniflaient bruyamment, les chiens de berger aboyaient. Grand-
père est entré dans les poutres, il était dans le voile de neige.
– Les étoiles jouent toujours dans le ciel, et l'aurore boréale est sorti
pour faire une promenade avec eux, dit – il, en regardant sa petite-fille.
Celle-ci a rapidement mis sokouï* et sauta à admirer le ciel.
Et puis, tout ensemble, ils buvaient du thé, et le grand-père racontait
comment il raccodrait des cerfs aujourd'hui, et comment le Bébé l'avait
aidait à les rassembler en troupeau. Betchu riait bruyamment sur ses récits
de Bébé. Tous se sentaient bien et confortablement dans leur petit poutre.
*sokouï(прим.пер.) – une variante de vêtements d'extérieur pour les
hommes chez les peuples du nord de la Sibérie Occidentale
Argiche
Betchu avec sa grand-mère ont emballé les vêtements, en se
préparant à l'argiche – déménagement sur le nouveau campement. Grand-
père a déjà attelé les cerfs. La fillette s'est assise profondément dans le
cométique, afin de ne pas tomber pendant le trajet. Tout est prêt, et les
cerfs se sont mis en route sur une route enneigée. Betchu avait son propre
cométique. Elle regardait par les côtés, le soleil lui éclairait vif, c'était une
belle journée de printemps. On entendait la neige cailleuse croquer sous
le cométique, en chantant une mélodie lente, alors la jeune fille s'est
assoupie. Elle s'est réveillée des cris de quelqu'un. Apeurée, Betchu a
regardé autour et a vu que le grand-père court au troupeau de cerfs, et il y
a deux gros chiens sur une colline.
Juste quand la grand-mère a crié de ne pas déscendre de la luge, la
petite fille comprit que quelque chose s'était passé. Ce furent des loups.
Betchu n'entendus qu'en parler, mais jamais vu. La fillette curieuse les
regarda de tous les yeux. Mais les loups se trouvaient sur la crête de la
montagne sans la quitter. Les gens criaient et sifflaient, mais les loups
continuaient à rester debout. La fille en était très passionné, elle avait
envie de les examiner plus proche. Le grand-père arracha le fusil de
chasse et courit sur la colline. Il a tiré quelques coups en l'air, et
seulement après, les loups se sont tourné lentement et se sont enfuis.
Betchu n'avait aucun peur, et au contraire fut heureuse d'avoir vu les
loups si proche.
«Probablement, les bêtes sont affamés», pensa la fille, et même les a
regretté dans l'âme. L'argiche a tranquillement continué son chemin,
maintenant Betchu regarda attentivement par les côtés– si quelque chose
d'inhabituel arrive lors du chemin.
Passage
Aujourd'hui elles se sont levées tôt, Betchu et sa grand-mère.
Aujourd'hui, ils "fesaient l'argiche" – déménageaient sur la nouvelle place.
Petite Betchu ramassait les ustensiles de ménage, aidait à la grand-mère
d'emballer la vaisselle. Il y avait beaucoup de choses à faire, il fallait
avoir le temps pour faire tout. Voilà le grand-père qui a amené les cerfs et
a commencé à les atteler pour traverser à dos des cerfs des nombreux
petits lacs et ruisseaux profonds.
Betchu n'aimait point aller à dos des cerfs, son selle toujours glissait,